La plupart des personnes qui me consultent dans l’espoir de perdre du poids grâce à l’hypnose sont déjà passés par de nombreux régimes, sans succès.
Ces changements d’alimentation à répétition, menant parfois à des déséquilibres alimentaires entraînant le fameux effet Yo-yo, n’ont finalement contribué qu’à ternir leur estime et leur confiance en eux, et leur motivation à retrouver le corps qu’il désirait.
Si votre rapport à la nourriture ou à votre poids est une source de souffrance, et que malgré de nombreuses tentatives vous n’arrivez toujours pas à maigrir, il est temps d’agir et l’hypnose thérapeutique peut vous y aider.
L’hypnose pour mincir, une solution douce pour perdre du poids naturellement
La plupart du temps, les régimes ne permettent pas une perte de poids durable et saine et les quelques kilos perdus lors des régimes drastiques sont vite repris et s’accompagnent souvent de quelques kilos supplémentaires. Pourtant certaines thérapies douces comme l’hypnose thérapeutique permettent d’obtenir de bons résultats en matière de perte de poids, et ce, sans régime, sans restriction et sans frustration, car tout le travail se fait au niveau de la partie inconsciente de votre cerveau.
Comment l’hypnose peut-elle aider à perdre du poids ?
J’explique toujours à mes patients lors des premières consultations que le fait d’être en surpoids n’est pas forcément lié qu’au contenu de l’assiette. Nous ne nous nourrissons pas que le corps mais aussi la tête, les émotions… Pour beaucoup, la nourriture est un refuge émotionnel nécessaire. Un coup de blues, une petite contrariété, du stress ou de l’anxiété, et manger s’impose comme une solution évidente pour se calmer ou se réconforter.
Etre rond peut être aussi, une protection vis à vis des autres ancrée dans le subconscient, mincir devient alors un conflit avec soi même c’est à dire entre ce que j’aimerai être et ce que le subconscient freine à devenir…
Pour perdre du poids durablement, il est donc important de retrouver tant un équilibre alimentaire qu’un équilibre émotionnel. L’hypnose est la thérapie idéale pour modifier certaines croyances du subconscient qui freine l’amincicement ou aider à se débarasser de mauvais réflexes alimentaires et donc… de kilos en trop. Vous pouvez ainsi perdre du poids sans risque de frustrations et changer son rapport avec la nourriture.

Vaincre l'auto-sabotage, cet ami maladroit !
Chaque kilo en trop a une histoire émotionnelle à nous raconter. Des habitudes et des stratégies inconscientes se sont mises en place, auxquelles se heurtent notre bonne volonté. Résultat on a envie de perdre du poids (Conscient), on fait quelques efforts et on abandonne. Les mauvaises habitudes, les envies (Inconscient) viennent sans cesse perturber nos bonnes résolutions. Et là, on se sent nul et sans volonté.
Lorsqu’une personne n’arrive pas à mincir malgré tous les régimes et tous les traitements qu’elle a entrepris, il est fort probable qu’une partie d’elle-même pense que c’est mieux pour elle de conserver ce surpoids. Dans ce cas on parle de bénéfice secondaire qui ressemble à une forme d’auto-sabotage. La personne a consciemment de bonnes raisons de vouloir changer, ne plus grignoter, perdre du poids, manger moins..; mais inconsciemment, elle s’en empêche, car une part d’elle même trouve des bénéfices dans son comportement négatif.
L’auto-sabotage n’est pas un ennemi invisible qui nous veut du mal, c’est au contraire un ami maladroit qui cherche à nous aider mais qui s’y prend mal. Cet auto-sabotage provient d’une partie de nous-même qui a mis en place par le passé un comportement stéréotypé face à une situation particulière. Ce comportement demeure toujours en nous, parce qu’une partie de nous-même croit qu’il est sécuritaire pour nous, ou bien tout simplement parce qu’elle n’a pas trouvé d’autres solutions. Tout cela se passe au niveau inconscient et à notre insu.
Quelques pistes... :
Parfois la prise de poids survient brutalement ou après un événement ponctuel traumatique. Il peut s’agir d’un deuil, d’une épreuve, d’un choc, ou de tout événement susceptible de produire des émotions douloureuses. La nourriture intervient alors, non pas comme un moyen d’apporter du plaisir, sinon comme un moyen d’anesthésier la douleur émotionnelle en la remplaçant par une forme de douleur physique produite par la surconsommation d’aliments lors d’une crise alimentaire (notamment en cas de boulimie ou d’hyperphagie boulimique).
Les personnes qui souffrent de rejet ou d’abandon sont confrontées dans leur quotidien à des situations qui vont, sans qu’elles s’en aperçoivent, réactiver ces blessures installées en elles depuis l’enfance . Cela génère une sensation ressentie tel un vide que le corps tentera de remplir en utilisant des éléments extérieurs, comme la nourriture pour combler ses manques intérieurs, mais ce n’est qu’illusion. C’est bien sûr dans l’enfance qu’il faut rechercher ce qui a été réactivé. L’enfant a pu ressentir que les autres ne voulaient pas de lui, se sentir de trop au sein de sa famille ou encore dans le milieu scolaire et plus tard cela a continué dans les relations tant amicales qu’affectives. Un enfant qui comprend ou interprète, je ne suis pas important pour les autres, je ne compte pas, je ne suis pas assez bien, je ne suis pas aimable, grandit avec ces croyances et ne pourra pas acquérir des bases assez solides pour apprendre à s’aimer. Devenu adulte, il tentera de se rassurer, de se dire qu’il mérite cet amour. Mais tout au fond de lui, il y a un enfant apeuré qui continue à lui dire « tu te trompes, tu ne mérites pas l’amour ». Ce sont souvent des personnes qui ayant peur d’être rejetées ou abandonnées éviteront les conflits. Elles gardent en elle ce qu’elle ressente et se conforment à ce qu’elles croient que l’on attend d’elles, sans se permettre de laisser leur nature véritable se manifester. Autant de raisons souvent bien enfouies de vouloir combler ce manque d’amour et d’estime de soi Tant et aussi longtemps que ces sentiments perdureront au cœur même de la personne, elle ne pourra se défaire de ce besoin irrésistible de combler un vide. Dans cette catégorie nous retrouvons les compulsions alimentaires, l’hyperphagie et la boulimie. Le corps dit : J’ai besoin de vous, de votre amour, je me sens vide !
La consommation excessive de certains aliments, trop sucré, salé ou gras, intervient également souvent pour venir combler un manque physique ou une carence émotionnelle. En activant le circuit de récompense, ces aliments spécifiques permettent la libération d’hormones liées à au plaisir, un plaisir qui fait souvent défaut dans la vie quotidienne, apportant alors temporairement une sensation de réconfort.
Ainsi, un manque d’amour pourra être contrebalancé par une tablette de chocolat qui permettra la libération d’endorphine et de PEA (des neurotransmetteurs sécrétés naturellement par le corps lorsque l’on est amoureux), les aliments sucrés viendront compenser un manque de douceur au quotidien, tandis que n’importe quel aliment pourra venir combler l’absence d’une personne, après une rupture, un décès, ou lorsque les enfants quittent le nid familial.
Dans certains cas, la prise de poids a commencé suite à un abus physique. La personne utilise alors sans le savoir son poids comme un bouclier ou une manière de protéger son corps de la possible attirance qu’une personne extérieure pourrait ressentir. Il n’est pas rare non plus de rencontrer des personnes, souvent en couple depuis longtemps, qui par peur de séduire une autre personne que leur partenaire, se refusent de maigrir pour protéger leur mariage et leur famille. Dans un cas comme dans l’autre, l’incapacité à maigrir trouve sa source directement dans l’inconscient de la personne.
Lorsqu’un individu a peur de manque, il va accumuler, emmagasiner et pire encore il en désire toujours plus. Cela est valable notamment pour l’argent, mais fonctionne tout aussi bien avec la nourriture, d’ailleurs des peurs sur le plan financier peuvent conduire à une prise de poids. Une personne en surpoids dont la cause est la peur du manque va stocker et pas seulement les kilos superflus. Elle aura tendance à se sentir plus à l’aise avec un réfrigérateur et un garde-manger bien rempli, voire débordant. Elle entretient des pensées de rareté, comme s’il n’y en avait pas assez pour tout le monde. La personne qui se reconnaît dans cette catégorie a pu, enfant, vivre le manque, mais cela ne signifie pas nécessairement qu’elle a connu la faim.
Dans cette catégorie on retrouve des personnes qui se retrouvent avec un excès de responsabilité et qui ne savent plus comment s’en départir. Elles assument énormément dans certains domaines ou dans un en particulier. Se sentent souvent indispensables et on de la difficulté à déléguer.
Pour exemple des personnes qui professionnellement assument beaucoup de responsabilités tel qu’un employeur qui porte de lourdes responsabilité vis-â-vis du personnel. Également dans le milieu familial, une mère qui va en faire énormément pour les membre de sa famille, mais qui peut aussi s’approprier les problèmes de chacun.
On retrouve ici ceux qui enfant, ont appris ou compris que pour vivre il faut contrôler et ne rien lâcher. Ceux qui ont grandi au côté d’un parent contrôlant, dans leur conditionnement c’est le schéma qu’ils ont reçu, mais certainement pas leur véritable nature. Le corps dit : Je n’en peux plus, c’est trop lourd à porter !
Le stress est une réaction naturelle, mais si celui-ci devient excessif ou chronique il peut générer de nombreux dysfonctionnements, la prise de kilos en fait partie. Il favorise l’accumulation des graisses et plus particulièrement au niveau de l’abdomen y compris chez les femmes minces. En stress, une personne va sécréter davantage de cortisol, hormone qui favorise le stockage de la graisse au niveau de la ceinture abdominale. Ressentant le besoin de s’apaiser, la personne peut aussi ingérer de la nourriture sans avoir faim en grignotant par exemple. Dans le cas de surpoids dû au stress, il sera favorable d’agir sur les causes en recherchant l’origine des comportements qui génèrent de telles réactions. Celles-ci peuvent être nombreuses et vous en retrouverez une bonne partie dans les paragraphes précédents. En libérant la mémoire émotionnelle des conflits, croyances, équations ou sentiments installés souvent depuis l’enfance vous pourrez aborder les situations de votre vie sereinement et ne serez plus sujet au stress.
Le fait de grossir est aussi un moyen inconscient de prendre de la place, d’autant plus qu’un corps hors norme attire l’attention. Il se peut que la personne ne sache pas comment exister dans le regard des autres, qu’elle ait le sentiment de ne pas compter pour ceux qu’elle aime, ou de manquer de considération. Ce sont souvent des personnes qui vont donner beaucoup autour d’elles, allant même jusqu’à s’oublier pour répondre aux besoins des autres, elles auront ainsi le sentiment qu’on leur accorde un peu d’attention. J’ai observé qu’une personne qui ne trouve pas sa place au sein du couple ou encore sur son lieu de travail aura tendance à prendre celle-ci en grossissant. Mais si la vie lui amène un changement de partenaire ou d’emploi, elle maigrit. La raison en est qu’elle peut vivre enfin libre, sans contrainte et retrouver sa juste place.
De nombreuses idées reçues véhiculées par la société ou par des proches qui ont fait de leur expérience une généralité peuvent également compliquer la perte de poids. Beaucoup de personnes grandissent et vieillissent alors en pensant que, passé un certain âge, après un accouchement, suite à l’arrêt du tabac ou lors de la ménopause, grossir est inévitable. Et cette fausse croyance est souvent tellement profondément ancrée, qu’aucun régime ne parvient à la contredire.
Environ 30 minutes s’écoulent entre le moment où l’on commence à manger et celui où l’on se sent rassasié. Il s’agit du temps nécessaire pour que le corps puisse envoyer le signal de satiété jusqu’au cerveau.
Cependant, lorsque les repas sont pris trop rapidement, ce mécanisme naturel est perturbé et le cerveau se retrouve alors dans l’incapacité de savoir quand le corps est rassasié, entraînant alors des comportements alimentaires excessifs.
Un enfant qui a grandi dans une famille où les injonctions parentales du type “Finis ton assiette avant de sortir de table !” ou “Si tu ne finis pas ton assiette, tu ne seras jamais…” étaient monnaie courante à l’heure du repas peut également garder ces “mauvais réflexes” une fois adulte et manger plus que de raison sans avoir faim pour continuer à satisfaire inconsciemment ces progéniteurs.
Un accompagnement adapté à vos objectifs de perte de poids
Chaque personne est unique et son histoire l’est tout autant. C’est pour cela que chaque thérapie est entièrement personnalisée et adaptée aux objectifs de chacun. Quelle que soit la nature de votre trouble ou votre objectif de perte de poids, je vous accompagnerai durant votre processus de transformation pour renforcer votre motivation et vos nouveaux comportements alimentaires afin que chaque nouvelle étape soit abordée en toute sérénité et que votre perte de poids se fasse naturellement et de manière durable.
