La Chronobiologie à Toulouse
La chronobiologie
En chronobiologie, on oublie le mot régime, qui va entraîner frustrations, reprise de kilos perdus, stress et épuisement de votre organisme. Faire un régime induit un déséquilibre alimentaire et provoque des carences en vitamines, minéraux, macronutriments (glucides, protéines, lipides) et un manque de plaisir au moment des repas.
La chronobiologie, elle, permet une perte du poids progressive et durable afin de préserver votre poids de forme. Avec cette méthode il n’y a aucune privation, on ne compte pas les calories, on ne pèse pas les aliments, il suffit juste de respecter son horloge interne, c’est à dire de manger uniquement lorsque le corps en a besoin. En adoptant un rééquilibrage alimentaire, en préservant le plaisir de table, de manger et sans se priver, vous n’aurez aucune frustration.
En apportant à l’organisme le bon aliment au bon moment, c’est-à-dire quand il en a le plus besoin, on respecte son biorythme. Les nutriments de cet aliment seront ainsi correctement assimilés. Autrement dit, il s’agit de réguler ou de réorganiser les apports alimentaires en tenant compte des besoins de l’organisme à des horaires spécifiques.
La chronobiologie alimentaire n’est autre que mettre en place ou rétablir une bonne rythmicité des repas.
LA CHRONOBIOLOGIE : manger en respectant son horloge interne
La chronobiologie alimentaire est une manière de manger basée sur l’horloge biologique du corps, son horloge interne, en fonction de la sécrétion d’hormones et d’enzymes. Celles-ci sont, respectivement, messagères et ouvrières de la digestion alimentaire.
Le cortisol est une hormone, c’est le chef d’orchestre de la nutrition. Il agit sur toutes les cellules de notre corps, il pénètre dans les cellules et va réprimer ou induire la synthèse enzymatique pour un bon métabolisme à savoir que dans les deux heures qui suivent notre levée, on a une forte sécrétion de cortisol (100 fois plus élevé le matin que dans l’après-midi).
Le matin nous avons le pic de cortisol qui est sécrété par les glandes surrénales. Ce pic de cortisol est élevé le matin parce que c’est le repas qui va fédérer notre journée.
L’insuline est une hormone naturellement sécrétée par le pancréas. Elle joue un rôle de régulateur en maintenant la glycémie a des valeurs normales. L’insuline aide l’organisme à utiliser ou à stocker le glucose qui lui sert de carburant. Après avoir été décomposé en sucre, les glucides constituent la source d’énergie.
Lorsque la glycémie augmente un peu trop suite à la consommation de produits riches en sucre, c’est l’insuline qui est chargée de transporter ce sucre excédentaire vers les cellules des muscles, du foie mais aussi des tissus adipeux (graisse).
LA CHRONOBIOLOGIE EN PRATIQUE : 4 pics de cortisol = 4 repas
Quatre repas sont en effet programmés au cours de la journée, repas qui correspondent aux quatre pics quotidiens de cortisol : le petit déjeuner, le déjeuner, le goûter et le dîner.
Le petit-déjeuner
Au lever, le repas doit être gras. L’organisme a besoin de se réapprovisionner en acides gras et en lipides. En approvisionnant correctement notre organisme, celui ci ne fabrique pas de graisses comme le cholestérol. Résultat : le taux de cholestérol baisse, la digestion est ralentie et on évite les sécrétions anarchiques d’insuline. Au menu donc des lipides, des protéines et des glucides à index glycémique bas : fromage, beurre, jambon, pain complet, oeuf.
Quant aux glucides (sucre), attention aux apports : plus le pancréas aura à sécréter d’insuline, plus les risques d’hypoglycémie deux heures après la prise alimentaire sont prévisibles. Conséquences : chute d’énergie, faim.
Le déjeuner
À la mi-journée, les sécrétions des enzymes digestives sont à leur apogée. Ce qui signifie que le déjeuner peut être un repas copieux, sans trop perturber l’organisme. Il est néanmoins recommandé de modérer la montée glycémique (sucre) en faisant le choix de féculents complets et de ne pas prendre de dessert en fin de repas.
Le sucre, en fin de repas, a la fâcheuse tendance à relancer la digestion, alors qu’à cette heure-ci, celle-ci est déjà bien entamée. Et le sucre inutile sera purement et simplement stocké dans les cellules adipeuses. Sachant que, « le sucre appelle le sucre ». Deux ou trois heures après, c’est l’hypoglycémie, donc besoin de sucre dans les plus brefs délais…
Le goûter
S’il y a un moment pour se faire plaisir avec des aliments sucrés, c’est bien au moment du goûter. À ce moment de la journée, notre organisme est moins impacté par le sucre. L’organisme opère alors une insulino-résistance naturelle, autrement dit, les récepteurs à insuline, et l’insuline elle-même, sont bien moins connectés que le matin. Donc le sucre que vous ingérerez aura plus de facilité à être évacué de manière naturelle plutôt que d’être stocké.
Le diner
Avant de se coucher, l’organisme devient paresseux, les sécrétions digestives se mettent en stand-by et tous les warnings du stockage virent au rouge. On mange donc léger pour ne pas surcharger son organisme : des protéines légères (poisson, volaille), accompagnées de légumes verts.
L'importance de manger en respectant son horloge interne
Quand on mange ce que le corps n’attend pas spécifiquement, les aliments, ne seront pas correctement, métabolisés par les enzymes adéquates ni correctement assimilés et potentiellement stockés. Comme les graisses dans les tissus adipeux par exemple.
- Vous le savez maintenant, le sucre relance la digestion. Or, en fin de repas, ce n’est pas le moment. Sans parler de votre pauvre pancréas qui a travaillé dur toute la journée et qui n’attend qu’une chose le soir : du repos jusqu’au lendemain matin. Or manger sucré, c’est le faire redémarrer.
- Ces sucres, dont l’organisme n’a que faire, iront au dépôt : stockés dans le ventre, les fesses ou les cuisses (tissus adipeux).
- On sait que les nutriments ne sont pas assimilés de la même façon au cours de la journée : les graisses ingérées le soir sont stockées alors que le matin elles sont utilisées comme source d’énergie.
- On sait aussi que pour bien digérer, il faut respecter 3 à 4 heures entre les repas.
- Le non respect des rythmes alimentaires a des conséquences bien connues : « coups de pompe » , faiblesse, malaise ou au contraire sentiment de pesanteur, somnolence dans la journée, mauvais sommeil la nuit sont autant de symptômes d’une mauvaise hygiène alimentaire.
- Celle-ci influence aussi l’équilibre de notre poids. Ainsi, selon l’heure de la journée des apports alimentaires, ils sont plus ou moins bien assimilés et génèrent une plus ou moins grande prise de poids.
- Enfin, si l’on mange trop vite et par trop grosses bouchées, il faudra avaler plus de nourriture pour avoir le sentiment d’être rassasié.
Avec la chronobiologie, pas de privation ni de restriction
La chronobiologie est un rééquilibrage alimentaire et non un régime. Presque tous les aliments sont autorisés, à condition de les manger au bon moment.
Avec la chronobiologie, c’en est fini de l’effet « yo-yo » qui découle souvent des régimes. De plus, avec les régimes classiques on perd principalement de la masse musculaire, tandis qu’avec la chronobiologie, c’est la masse graisseuse qui diminue.
La méthode n’est pas restrictive et n’implique pas de privation. Vous pourrez ainsi continuer à manger des frites, du chocolat, du fromage, du beurre – à la seule condition de respecter le bon moment.
Un accompagnement adapté à vos objectifs de perte de poids
Chaque personne est unique et son histoire l’est tout autant. C’est pour cela que chaque séance est entièrement personnalisée et adaptée aux besoin de chacun. Quel que soit votre objectif de perte de poids, je vous accompagnerai durant votre processus de transformation pour renforcer votre motivation et vos nouveaux comportements alimentaires afin que chaque nouvelle étape soit abordée en toute sérénité et que votre perte de poids se fasse naturellement et de manière durable.