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L’idée de mémoires in utero désigne l’hypothèse selon laquelle un être humain pourrait conserver des traces — psychologiques, émotionnelles ou corporelles — d’expériences vécues avant la naissance, durant la période de gestation. C’est un sujet complexe, à la croisée de plusieurs disciplines, et souvent chargé d’enjeux symboliques et émotionnels.
Le projet-sens est une notion issue de certains courants de la psychogénéalogie et de la biologie symbolique (ou « décodage biologique »). Il s’agit d’une hypothèse selon laquelle l’enfant serait influencé, dès la conception et durant toute la période prénatale, par les intentions, émotions, attentes conscientes ou inconscientes de ses parents — en particulier de la mère. Selon cette vision, la grossesse ne serait pas seulement un phénomène biologique, mais aussi un espace où se déposent des mémoires émotionnelles susceptibles d’avoir un impact durable sur la vie future de l’individu.
Bien qu’il s’agisse d’un concept non reconnu scientifiquement et souvent critiqué par la communauté médicale, il occupe une place importante dans certains accompagnements psychothérapeutiques, car il permet d’explorer le vécu prénatal comme un espace symbolique riche.
Le terme « projet-sens » est généralement attribué à Claude Sabbah et d’autres praticiens issus du courant de la « décodification biologique ». Leur idée de base :
Chaque enfant viendrait au monde porteur d’une mission ou d’un sens transmis inconsciemment par ses parents.
Ce « projet » serait déterminé par le contexte émotionnel, familial, social et même transgénérationnel dans lequel la grossesse se déroule.
Le « sens » n’est pas une mission au sens littéral, mais une coloration psychique qui donnerait une direction particulière à la vie de la personne. Par exemple : être celui qui « répare », qui « remplace », qui « sauve », qui « unit », qui « console » ou qui « redonne de la joie ».
Les mémoires in utero désignent l’hypothèse selon laquelle le fœtus serait capable de :
percevoir les émotions de la mère,
ressentir les ambiances familiales,
mémoriser des états ou des stress prolongés,
intégrer des informations non verbales telles que des tensions, secrets ou conflits.
Cette perspective se nourrit de recherches contemporaines sur :
la psychologie prénatale,
l’épigénétique,
le champ émotionnel et hormonal fœtal,
le stress maternel et son impact sur le cerveau du bébé.
Même si la science nie l’existence de « mémoires » au sens classique (le cerveau n’étant pas encore mature), elle reconnaît que les hormones du stress, les états affectifs et certaines dynamiques relationnelles prénatales peuvent façonner la sensibilité émotionnelle de l’enfant.
Pour les courants symboliques, cette influence devient un véritable « bagage émotionnel ».
La période sensible serait généralement située entre :
6 mois avant la conception,
la grossesse,
et la première année de vie.
Cette « zone temporelle » est parfois appelée Projet-Sens – Gestation – Naissance (PSGN).
La formation du projet-sens dépendrait de plusieurs paramètres :
Par exemple :
« Nous voulons un enfant pour stabiliser le couple »,
« J’espère qu’il réparera mon histoire »,
« Ce sera un enfant désiré pour combler un vide ».
Celles-ci peuvent être liées à des drames familiaux, des secrets, des deuils non résolus, des pressions sociales ou culturelles.
Joie, désir, culpabilité, accident, peur, pression, etc.
Stress, sécurité affective, isolement, soutien, conflits, fausses couches antérieures, santé psychique…
Deuil, perte d’emploi, traumatisme, séparation, précarité, maladie, etc.
Selon cette vision, le bébé « enregistre » tout cela sous forme d’impressions corporelles ou émotionnelles.